que retirer de l’expérience du sarrazin bio en Bretagne ?

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Cette question est posée à Bernard Cano, fondateur d’Edou Breizh, qui a relancé la culture du sarrazin en Bretagne en 1987.

« D’abord, cela montre que les idées qui suscitent beaucoup de résistance et d’opposition, peuvent s’avérer être justes si l’on persévère un peu. Cette une production qui a permis de pratiquer différemment l’agriculture, pour faire du bio, et diversifier la production. En élargissant les possibilité de production, le sarrazin a donné envie à des gens d’entreprendre et de s’assurer de meilleures conditions économiques, du fait de la complémentarité des productions vis-à-vis du marché. Cela tranche avec le système dominant où la diversité des productions est plus faible, et donc plus sensible aux aléas du marché.

Cette plante emblématique de la Bretagne n’y était plus cultivée à l’époque, j’ai donc fait de nombreuses recherches sur les volumes importés, la valeur des transactions commerciales. La première année s’est faite avec beaucoup d’embûches, des relations parfois difficiles avec les gens, et les premières ventes ont été faites en Hollande, puis en Allemagne. »

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